Les
contes de fées que nous avons connus dans notre jeunesse sont en fait devenu
les nouveaux mythes contemporains offrant une réponse à nos questions existentielles
par des histoires inspirantes et plus faciles à comprendre. Le bien y est mis
en valeur, sans pour autant écarter la partie de mal qui se trouve dans chacune
des histoires, de façon à démontrer que le mal gagne parfois à court terme,
mais que c’est toujours le bien qui finit par triompher. Les enfants sont alors
poussés à suivre ces morales afin de mener une vie axée sur le bien alors que
ces histoires répondent à nos questions sur la façon d’agir sur différentes
situations.
Les
personnages eux représentent pour la plupart du temps un type bien précis
auquel nous pouvons facilement nous identifier. Ils n’ont souvent pas de noms
propres, mais plutôt un nom emprunté à des objets les distinguant (Le Petit
Chaperon Rouge, Blanche Neige, Cendrillon, Belle…), ne donnant alors pas de
côté trop unique aux personnages afin que le plus de personnes puissent s’y
rattacher. Il y a une nette distinction entre les bons et les mauvais, tout en
gardant un côté réaliste illustrant également la part de mauvais dans les bons
et la part de bien dans les méchants. Cela permet aux enfants de reconnaître
facilement quelle est la bonne façon d’agir non en les forçant à agir de cette
façon, mais en leur permettant de se reconnaître dans ses personnages et
vouloir suivre leurs pas.
De
plus, contrairement aux mythes illustrés autrefois dans la religion, les contes
de fées ne tentent pas de convaincre par la peur, mais en inspirant la conviction
que le mal n’est pas efficace et apporte souvent des conséquences négatives.
Ces histoires portent alors leur message de la meilleure façon qui soit non par
la peur, mais par le goût du bien.
Mais
quelle est donc au fond la morale de ces nombreuses histoires qui ont bercé
notre jeunesse? Les prochains articles présenteront différentes courtes
analyses de contes que vous avez probablement déjà connus.
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