28 juin 2013

Il était une fois... Cendrillon

Là encore, il existe un conflit entre la belle-mère jalouse et la jeune fille qui par justice, finira par triompher et se faire reconnaître pour ses véritables qualités malgré son bas statut social. Le pardon est également une chose importante à retenir de cette histoire alors que la belle Cendrillon pardonnera malgré tout à ses sœurs et leur permis même d’être logées au palais et de marier deux seigneurs de la cour, geste très important de sa part.

Mais d’autre part, il existe de nombreux autres éléments plus sous-entendus à analyser tels que le rêve et la sexualité.

La belle Cendrillon rêve depuis longtemps d’avoir la chance de trouver l’amour, que ce soit du Prince ou de son père. Le rêve est tout ce qui lui reste et elle sait s’y accrocher jusqu’à ce qu’il devienne alors réalité. Sa marraine, la bonne fée, lui permettra alors de vivre ce rêve en lui permettant de se rendre au bal avec la plus belle des robes et le plus beau des carrosses. Son accession de l’escalier lors du bal représentera alors comment, comme dans ses rêves, elle se retrouve alors au haut de la hiérarchie sociale pour finalement, à la fin de la soirée, redescendre les marches, sortir du rêve et retrouver son ancien statut. De plus, le couvre-feu de minuit lui représente comment les rêves de durent pas éternellement et c’est alors qu’il faut un jour revenir à la réalité.

C’est alors que la pantoufle de verre devient importante. Alors qu’elle avait dansé avec le Prince la première soirée et qu’il l’avait invité à revenir la rejoindre à un deuxième bal, cette fois, elle ira plus loin, dépassant le couvre-feu imposé par sa marraine, et laissant derrière elle sa pantoufle de verre. Malgré le fait qu’elle retrouve alors ses vieux habits et que son carrosse se transforme de nouveau en citrouille, elle laissera derrière elle sa chaussure, la rattachant toujours à son rêve, maintenant alors entre les mains du prince. La pantoufle de verre illustre alors la sexualité de la jeune fille, la chaussure représentant le sexe de la femme et son pied, le sexe de l’homme se glissant à la perfection dans le soulier. Le verre dont est faite la chaussure ne sert pas uniquement à faire en sorte que, puisque c’est une matière qui ne s’étire pas, ne convienne alors à la perfection qu’à Cendrillon, mais représente également par sa fragilité, l’hymen, la virginité. Le fait qu’elle est laissée derrière elle sa chaussure dans les mains du Prince représente alors la perte de sa virginité.

Le Prince, fort amoureux de la belle, tentera alors de retrouver celle à qui appartient la chaussure en la faisant essayer à chaque demoiselle de la cour jusqu’à ce que Cendrillon trouve enfin  « chaussure à son pied » représentant comment les deux amoureux sont faits pour aller ensemble. Elle sort alors l’autre chaussure de sa poche, afin de prouver qu’elle lui appartient réellement, comme quoi les deux amoureux sont maintenant enfin rassemblés.

Les deux images de la femme y sont alors illustrées, la magnifique demoiselle attirant tous les regards lors de la soirée puis la femme simple et plus farouche après minuit. Nous comprenons alors qu’elle en connait peu, alors effrayée par le désir que les hommes ont pour elle et très timide face à tout cela.

On reconnait également la fée marraine comme celle qui fait l’éducation sexuelle de la jeune fille tout en lui permettant de garder la raison dans toute cette histoire.


En conclusion, l’histoire de Cendrillon représente non seulement comment la jeune fille, par sa bonté, gagne le cœur du Prince et sait pardonner ses sœurs, elle illustre également le rêve et la sexualité entre les deux amoureux.

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